Incendiée en 1472 par les troupes des Charles le Téméraire, l’église Notre-Dame-de-l’Assomption est reconstruite aux XVI^e (chœur gothique flamboyant, nef et couverture) ainsi qu’au XVII^e siècle (voûtes du chœur, chapelles des bas-côtés nord et sud, premier et second niveau du clocher puis surélévation). Elle connait d’importants travaux aux XVII^e et XVIII^e siècles, portant notamment sur le chœur, les chapelles et les couvertures.

L’église est classée sur la liste des Monuments historiques de 1862 et fait l’objet, dans la seconde moitié du XIX^e et au XX^e siècle, de réparations et de restaurations régulières. En 2011, une étude de diagnostic a été remise et une nouvelle campagne de restauration est menée jusqu’en 2021, sous la maîtrise d’œuvre de Régis Martin, ACMH. Ces travaux visaient à répondre à la nécessité d’assurer la mise hors d’eau et hors d’air, la stabilité des ouvrages de couronnent de façade comme les balustrades en pierre, et à celle d’assurer un état de présentation convenable du monument.

Entre 2022 et 2025, de nouveaux travaux sont menés par l’agence Madelénat Architecture visant à conserver les ouvrages restaurés aux XIX^e et XX^e siècles, dans la continuité des récentes campagnes. Les interventions ont principalement porté sur la voûte en carène de la nef dont les mairains, altérés par les infiltrations d’eau et recouverts d’une cire sombre, ont été entièrement refaits à neuf, tandis que la charpente a été restaurée. Les verrières blanches hétérogènes ont été remplacées par des vitraux losangés uniformes. Enfin, les épidermes en pierre de taille ont fait l’objet d’un nettoyage.