À l’époque romaine, Antipolis (Antibes) était alimenté par deux aqueducs, l’aqueduc de la Font Vieille et l’aqueduc de la Bouillide (ou de Clausonnes).

L’aqueduc de la Bouillide, d’une longueur d’environ 16 km, comprend deux branches qui se rejoignent près du pont-aqueduc sur la Valmasque.

La Ville de Valbonne et la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis, propriétaires d’une partie des vestiges des ponts-aqueducs romains de la Bouillide, souhaitaient disposer d’un diagnostic assorti de mesures d’urgence indispensables à la sécurité des personnes et à la conservation de ces vestiges.

La mission a conclu sur la nécessité de réaliser, en priorité, la restauration de l’aqueduc franchissant la Valmasque (pont à 2 arches).

Après dévégétalisation des vestiges de l’aqueduc de la Valmasque, la restauration a consisté à reconstituer les parements et les fronts d’arche. Les travaux ont bénéficié d’un accompagnement du Service Régionale de l’Archéologie, permettant des investigations scientifiques sur les concrétions de calcaire liées aux anciennes fuites de l’aqueduc. Ces études scientifiques permettent d’apporter des connaissances sur le climat et sur les périodes d’entretien et d’abandon de l’aqueduc qui a été en fonction jusqu’au XVIII^e siècle.