Classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1943, le château de la Roche‐Guyon s’étend sur un site remarquable en bordure de Seine à l’extrémité Ouest du département du Val d’Oise. Au pied du donjon médiéval accroché au sommet de la falaise dominant la vallée, se développe sur un front de plus de 150 mètres de longueur, un ensemble imposant tout à fait spectaculaire. Les bâtiments adossés à la falaise (à l’intérieur de laquelle ils se prolongent par des salles troglodytiques ‐ caves, orangerie, chapelles) s’étagent vers le Sud en une succession de terrasses, jardins et fossés, pour s’ouvrir vers le village et s’étendre enfin, au-delà de la route, avec un immense potager qui rejoint les berges du fleuve.

Depuis le printemps 1994, date de la première ouverture du château au public, des actions successives de restauration, de mise en valeur et d’aménagement ont été menées par l’État (ministère de la Culture et de la Communication), le Conseil Régional d’Ile-de-France et le Conseil Général du Val d’Oise, pour assurer le rayonnement de cet ensemble. En 1995‐96, une importante opération a permis en particulier de restaurer la galerie d’accès aux chapelles, de dégager l’accès au souterrain médiéval creusé dans la falaise, donnant accès au donjon.

La terrasse des chapelles troglodytiques constitue un passage obligé des visiteurs circulant dans le château. Elle présentait cependant des défauts d’étanchéité, à l’origine de désordres affectant ses substructions, ainsi que d’évidents problèmes de sécurité dus à des chutes de pierres provenant de la falaise et des vestiges très dégradés des façades des chapelles. La restauration de la terrasse et des façades des chapelles a permis d’achever la campagne entreprise depuis plusieurs années sur cette partie du château, d’en offrir une lecture cohérente et surtout d’assurer la sécurité des visiteurs.